08-07-2018, 01:50 PM
Le jitter est une fluctuation temporelle de l’acheminement du flux numérique. On peut la caractériser par un temps moyen. Comme l’explique Jacques92, de cette fluctuation temporelle résulte une fluctuation en amplitude, qui correspond à ce que KIKIWILLYBEE appelle distortion de phase (la terminologie anglaise « phase noise » est plus appropriée).
Le signal audio numérique est caractérisé par trois types de variations temporelles : (1) celle liée aux fréquences elles-mêmes (les sinusoides individuelles), (2) celle liées à la composition en fréquences (quand une flute se met à jouer, de nouvelles fréquences apparaissent), (3) celles liées aux amplitudes associées à ces fréquences (quand la flute passe de piano à fortissimo, les amplitudes associées aux fréquences augmentent).
Pour juger de l’audibilité du jitter, il faut comparer son temps moyen au temps caractéristique le plus court du flux numérique, en l’occurrence le temps le plus rapide de (1), soit celui de la fréquence maximale audible : 1/20000Hz=50 microsec.
Pour revenir à la flute, elle a une fondamentale et des harmoniques dont la maximale audible est vers 20000Hz. Donc avant de se poser la question du développement des harmoniques, il faut savoir si le jitter affecte déjà la plus élèvée de ces harmoniques.
Jacques92 cite des écoutes associées à des mesures de jitter qui montrent qu’un temps moyen de jitter de l’ordre de la microsec affecte l’écoute alors de des temps le l’ordre de la nano ou picosec ne l’affectent plus. CQFD
Ultérieurement, on peut se poser la question de l’effet d’un jitter significatif sur les timbres. Lui attribuer un effet spécifique a priori relève un peu du wishful thinking. Il faudrait que Jacques92 nous en dise plus sur ces fameux tests.
Le signal audio numérique est caractérisé par trois types de variations temporelles : (1) celle liée aux fréquences elles-mêmes (les sinusoides individuelles), (2) celle liées à la composition en fréquences (quand une flute se met à jouer, de nouvelles fréquences apparaissent), (3) celles liées aux amplitudes associées à ces fréquences (quand la flute passe de piano à fortissimo, les amplitudes associées aux fréquences augmentent).
Pour juger de l’audibilité du jitter, il faut comparer son temps moyen au temps caractéristique le plus court du flux numérique, en l’occurrence le temps le plus rapide de (1), soit celui de la fréquence maximale audible : 1/20000Hz=50 microsec.
Pour revenir à la flute, elle a une fondamentale et des harmoniques dont la maximale audible est vers 20000Hz. Donc avant de se poser la question du développement des harmoniques, il faut savoir si le jitter affecte déjà la plus élèvée de ces harmoniques.
Jacques92 cite des écoutes associées à des mesures de jitter qui montrent qu’un temps moyen de jitter de l’ordre de la microsec affecte l’écoute alors de des temps le l’ordre de la nano ou picosec ne l’affectent plus. CQFD
Ultérieurement, on peut se poser la question de l’effet d’un jitter significatif sur les timbres. Lui attribuer un effet spécifique a priori relève un peu du wishful thinking. Il faudrait que Jacques92 nous en dise plus sur ces fameux tests.