(05-29-2020, 11:38 PM)davidhifi a écrit : Hug tu peux préciser les caractéristiques du 1,2 cuivre argent, multibrins je suppose ?
Combien de brins ? Quelle section le brin ?
Je peux te répondre. Pour faire 1,20mm c'est du 19x0,25mm
En fait il faut comprendre un truc avec les câbles et les torons :
Pour les construire c'est de la géométrie et c'est pareil que si tu joues à placer des billes en étoile
- un fil au centre
- 6 fils autour = 7 fils au total pour une première couche. Selon le diamètre de la filière de sortie de la câbleuse, tu vas "serrer" le câble à son diamètre nominal (câble) ou laisser ça libre (toron).
- la couche suivante c'est 12 fils, donc tu passes à 19 fils au total
- la couche d'après + 18 fils, tu es à 37 fils au total
- et ainsi de suite.
Pour câbler tu as donc des opérations généralement en ligne avec des bobines de fil tournantes (câbleuses tubulaires) et quelque fois avec des bobines fixes, la "grue" (la bobine finale qui tire et collecte le câble) étant la seule à tourner.
Tu peux aussi imaginer ne pas assembler du tout sur ce principe et avoir un "vrac" en sortie, les machines n'aiment pas forcément, ça fonctionne sur le fil fin, si on est très souple, donc sans filière de réduction du diamètre.
Pour nous, pour jouer on a plusieurs types de câbles :
- le câble électrique. Là on a tous fait des essais avec le cuivre, OFC ou non, les types d'isolant, c'est du câble prévu pour passer une tension donnée avec un section normée pour les ampères qui vont le traverser. Cette contrainte section/ampère est valable pour une installation électrique. Si on joue à fabriquer des petits cordons on s'en fout, ce qui compte c'est savoir ce qui va se passer si problème : (échauffement du fil etc.) Et bien faire gaffe qu'il faut conserver une section suffisante pour la terre, si on utilise une terre. Le point vérifié en final est la résistance linéique.
- le "fil" de câblage. En fait le plus souvent du 7 ou 19 fils qui selon la spécificité varie en composition et en isolant. Le plus basique, le plus simple pour faire des essais c'est le cuivre étamé sous PVC, c'est très largement suffisant pour faire des essais jetables. On peut aussi essayer les versions plus élaborées isolées sous silicone ou Téflon
- les câbles de signaux. Ceux là sont spécifiques à des fréquences. Par exemple le fil de Litz est un assemblage de plusiseurs conducteurs isolés les uns des autres et dont le diamètre de chaque conducteur est adapté à l'effet de peau à la fréquence donnée pour travailler à coeur.
Il y a plein de câbles de signaux de types différents. On peut s'amuser avec, mais mon expérience et l'expérience d'autres tend à montrer que ce n'est pas idéal, puisque notre signal à nous est quand même bien variable.
On peut mixer avec, mais le trouve que pour une cohérence d'ensemble, il faut peut-être que les éléments spécifiques ne soient pas isolés les uns des autres.
- les câbles spécifiques. Là l'industrie a besoin de plein de câbles différents. Ca peut-être en raison de l'environnement (température, "milieu"...) ou de grandes longueur avec des contraintes particulières. On va retrouver là les assemblages avec des métaux différents et surtout des isolants plus chiadés.
Avec tout ça on peut quand même pas mal jouer.
Ca fait longtemps que je ne m'étais pas replongé dans la lecture du DIY.
J'ai toujours trouvé que le DIYeur le plus commercial était Jean-Claude Tornior et que ses solutions fonctionnent et sont vendables. Dans certains cas ses powertrans à supermaxitrans, sont des valeurs sûres. Mais ça ne veut pas dire qu'elles ne sont pas colorées, qu'on ne perd pas en transparence au fur et à mesure qu'on gagne sur d'autres aspects.
Je découvre sa réalisation la plus récente et je comprends qu'il a été plus loin. Sur l'organisation du câble, le diamètre des fils et avec certains arguments qu'il cache.
Fort de l'article sur l'aventure Isoda (une révélation pour moi, là) et de mes essais passés, je me demande si tout le monde n'est pas en train de simplifier un peu le sujet.
Ok, j'ai compris que tout le monde travaille sur le bruit de fond. Mais sur les 3 caractéristiques principales s'en est qu'une seule et pas la principale.
- la linéarité c'est la principale, celle qui saute aux oreilles, qui fait que la musique ne va pas, que le rendu n'est pas satisfaisant.
- le bruit de fond est perceptible dans certains cas et franchement anodin dans les autres
- la distorsion. Il faut quand même arriver à des niveaux de distorsion tout à fait anormaux pour la remarquer.
Je pense qu'on a à gagner à réduire les fils, en diamètre de fil et de conducteur total.
La volonté de faire trop gros déséquilibre le message global ou fait entrer en jeu des principes trop complexes.
Là j'étais en 7x0.20 pour ma base, je vais essayer de passer à 19x0.10 ou proche.
Un peu plus de conducteurs un peu plus fins. Ca devrait-être le même équilibre global avec la certitude qu'on élimine l'effet de peau au dessus de 10000Hz
Ne pas oublier non plus de virer toutes les bananes et autres connecteurs tous plus nuls les uns que les autres.
Si on garde les borniers, le câble doit s'y raccorder au plus simple.
En analogik' : Mange-disque Fisher-Price, bras Mentonb, cellule Crado scotchée 3
En démat' iPhone double sim SD Wish, Alim semi régulée compacte 5V 2A AmazonBasic, câble USB rose Boulanger
Enceinte Ikea Symfonisk, découplage feutre Castorama, ampoule variable
Cables secteur 220v, prises Legrand Mosaic, pots ElectoDepot (moins de bruit que les Akrapovic)
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