On connaît mieux la glace sous nos climats !
On a le même phénomène avec l'eau qui gèle. A la température de 0 degré, la glace est composée de très fines couches solides qui glissent les unes sur les autres facilement. Il reste pas mal d'eau liquide entre ces couches solides. Plus on descend en température, et plus on solidifie la glace, avec une organisation plus compacte et un ordonnancement cristallin hexagonal.
Sous fortes pressions et basse température par contre la glace se forme différemment (le résultat dépend des pressions, mais il y a une dizaine de formes cristallines différentes), plus dense, plus compacte, et certaines de ces structures peuvent rester stables en remontant la température (modérément, à partir du moment où on approche de la température de fusion, on retrouve la glace "normale").
De semblables processus peuvent apparaître avec les métaux. En effet, à température "ambiante" on est très en-dessous de leur point de fusion. Le cuivre a une structure cristalline cubique qui se forme en descendant de 1 000 ° comme se forme la glace à partir de 0 ° : d'abord des cristaux dans du liquide, puis progressivement de moins en moins de liquide et de plus en plus de solide. Comme on fait cette opération à température "ambiante", le choc est brutal ce qui amène un certain désordre (compensé par exemple par le fait de "recuire" le métal puis de le refroidir plus lentement). Mais on peut encore plus le refroidir avec de la cryogénisation, ce qui continue le processus de "recuit" interrompu à notre température ambiante (même des années ou des siècles après son refroidissement). Sous la baisse de température les atomes se "rabougrissent" et se compactent, avec une organisation cristalline qui évolue (un peu !) du classique "cubique" vers ses sous-cristaux octaédriques et tétraédriques.
Evidemment la variation de température de 20° à -200 ° n'est pas aussi "choquante" pour le cuivre que pour la glace, car le cuivre est déjà à -1 000° de son point de fusion, donc sa solidification est déjà très largement acquise. Et surtout, l'état obtenu à -200 ° reste assez stable si on remonte à 20°, donc le gain en compacité cristalline reste en grande partie acquis au retour à 20°.
Et comme vous le savez, plus on s'approche du zéro absolu, plus on s'approche de structures TRES conductrices d'électricité. Donc ce "petit" changement d'état pour le cuivre (de 20° à -200°) améliore encore sa conductivité / réduit encore sa résistivité.
Je n'ai pas trouvé de tableau permettant de quantifier le gain obtenu ...
On a le même phénomène avec l'eau qui gèle. A la température de 0 degré, la glace est composée de très fines couches solides qui glissent les unes sur les autres facilement. Il reste pas mal d'eau liquide entre ces couches solides. Plus on descend en température, et plus on solidifie la glace, avec une organisation plus compacte et un ordonnancement cristallin hexagonal.
Sous fortes pressions et basse température par contre la glace se forme différemment (le résultat dépend des pressions, mais il y a une dizaine de formes cristallines différentes), plus dense, plus compacte, et certaines de ces structures peuvent rester stables en remontant la température (modérément, à partir du moment où on approche de la température de fusion, on retrouve la glace "normale").
De semblables processus peuvent apparaître avec les métaux. En effet, à température "ambiante" on est très en-dessous de leur point de fusion. Le cuivre a une structure cristalline cubique qui se forme en descendant de 1 000 ° comme se forme la glace à partir de 0 ° : d'abord des cristaux dans du liquide, puis progressivement de moins en moins de liquide et de plus en plus de solide. Comme on fait cette opération à température "ambiante", le choc est brutal ce qui amène un certain désordre (compensé par exemple par le fait de "recuire" le métal puis de le refroidir plus lentement). Mais on peut encore plus le refroidir avec de la cryogénisation, ce qui continue le processus de "recuit" interrompu à notre température ambiante (même des années ou des siècles après son refroidissement). Sous la baisse de température les atomes se "rabougrissent" et se compactent, avec une organisation cristalline qui évolue (un peu !) du classique "cubique" vers ses sous-cristaux octaédriques et tétraédriques.
Evidemment la variation de température de 20° à -200 ° n'est pas aussi "choquante" pour le cuivre que pour la glace, car le cuivre est déjà à -1 000° de son point de fusion, donc sa solidification est déjà très largement acquise. Et surtout, l'état obtenu à -200 ° reste assez stable si on remonte à 20°, donc le gain en compacité cristalline reste en grande partie acquis au retour à 20°.
Et comme vous le savez, plus on s'approche du zéro absolu, plus on s'approche de structures TRES conductrices d'électricité. Donc ce "petit" changement d'état pour le cuivre (de 20° à -200°) améliore encore sa conductivité / réduit encore sa résistivité.
Je n'ai pas trouvé de tableau permettant de quantifier le gain obtenu ...