08-20-2021, 10:01 AM
renan a écrit :Je doute un peu d'une quelconque réorganisation du cuivre sans apport d'énergie et s'approchant des 1000 degrés effectivement.
Et aussi de la stabilité du phénomène lors du retour à température ambiante après cryo.
Mais bon une explication doit exister.
Il faut essayer de voir les choses à l'inverse. Quel est l'état "de base" du cuivre (ou de toute matière) ? C'est sans doute son état à 0 K, température du vide intersidéral. C'est en le réchauffant à partir de 0 K qu'on lui apporte de l'énergie et qu'on modifie sa structure. En descendant en température de -200 ° à partir de la température ambiante on se rapproche de la cristallisation "de base", donc en lui "prenant" de l'énergie, on modifie la structure pour la ramener à ce qu'elle est par défaut à 0 K.
A ces températures très "froides" (en fait est-ce que le 0 K est "froid" réellement ?) la matière est très inerte sur le plan cristallin, surtout pour des matières dont le point de fusion (et donc de premier changement d'état) est aux alentours de 1 300 / 1 400 K (à pression terrestre). La "stabilité" du phénomène que j'ai proposé est à vérifier, mais c'est ce qui est constaté avec de l'eau, même autour de 0 °. Une eau peut rester liquide à moins de 0° si elle est "au calme" et si on descend progressivement la température. Les structures cristallines peuvent être stables dans une plage de température, ce n'est pas impossible et même ça se constate, beaucoup d'états de la matière évoluent par pallier.
Il n'est pas absurde d'envisager un tel phénomène lors de la cryogénisation des fils de cuivre et leur retour à notre température ambiante, surtout si les variations de température sont "contrôlées" et progressives.