Sonnet Morpheus

[Nicoben]

Je te laisse lire mon essai du grand frère Pasithea sur l’autre fil, mais en effet on est sur le fil du rasoir avec les Sonnet, encore plus le Pasithea je pense, qui peuvent facilement tomber dans le «pâle » si on ne trouve pas la bonne asso et mise en oeuvre. Beaucoup d’autres dacs seront plus faciles à dompter, souvent en imposant leur énergie, colorimétrie, densité, relief plus prononcés, mais aussi via une philosophie sonore différente. Les étages de sortie n’y sont pas pour rien certainement, l’on retrouve quand même toujours une limite de saturation des couleurs, à tort ou à raison, dès que des AOP entent dans l’équation, à mon humble avis, mais ce sont des choix assumés des concepteurs.
En tout cas cela ne m’a pas empêché d’apprécier les qualités de ces dacs, qui permettent aussi de se remettre un peu en cause sur ce qu’est le naturel de restitution et comment il est facile de basculer dans un coté un peu plus enjôleur avec d’autres pour se sauver de la difficulté à tirer parti d’appareils aussi neutres. Toujours difficile de savoir où l’on se colle un plafond de verre…