(12-28-2016, 11:36 AM)pascalounet a écrit : Bonjour à tous, à thierryNK, à AZP, ...
Citation :Bonsoir
AZP a déjà essayé de te détromper sans succès.
Prend une piste avec un sinus 20 KHz echantillonnée à 44.1 Khz, lis la et envoie la à un DAC, mesure la sortie du DAC et devant tes yeux ébahis , tu verras un sinus 20 KHz.
Essayer de comprendre pourquoi est un autre sujet qu'il n'est pas question de développer ici, c'est simplement Nyquist-Shannon.
Mais continuer à lire ces histoires de 2 points et d'interpolation frise le ridicule, même si la dernière revue audio française a raconté le même type d'inepties dans un dossier complet dédié à l'audio numérique (on y avait aussi droit aux marches d'escalier).
Quant aux amalgames permanents entre quantification/bits et fréquence d'échantillonage, c'est tout aussi épuisant.
Amitiés
Merci beaucoup de ta réponse thierryNK mais pourquoi toujours remettre en avant ce post maintenant ancien d'une bonne quinzaine...?![]()
Certes je l'admets je ne suis plus en autre qu'un vieux c..et je vous remercie tous de vouloir mon bien
serais- je donc le seul qui se trompe quand tous les autres experts, spécialistes, ... détiennent la seule vérité ... qui est bonne à dire ... ?
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Le seul problème c'est que Shannon, Nyquist, Fourrier, ... et tous les autres malgré leurs grands mérites ont bien démontrer que sur une fréquence sinusoïdale pure aucun problème même avec du 20kHz et même au-dessus mais comme la musique écoutée par nos 2 oreilles n'est qu'un mélange "vulgaire" de fréquences fondamentales, harmoniques, transitoires d'attaques et d'extinction, de résidus de fréquences multiple maintes fois réfléchi qui naissent et meurent, ...même déjà au deuxième millénaire en effet, dès les années 1990 des ingénieurs du son et non des moindre
mettaient en avant des "faiblesses" éventuelles du 16 bits avant l'arrivée du 20 bits et même des audiophiles experts de feu la Nouvelle revue du Son, de feu les Cahiers de l'Audiophile toujours au 2ème millénaire émettaient des doutes sur le respect intégral de la musique tant du numérique de l'époque que du vinyle ...
Alors pourquoi tant de recherches des laboratoires numériques de petites, moyennes et grandes firmes pour monter tant le niveau d'échantillonnage que le nombre de data de 16 à 24 bits puis 32 bits, .... certes le plaisir du progrès technologique est indéniable et même si j'admets que beaucoup d'audiophiles peuvent prendre plaisir uniquement au retour "très fun" du vintage vinylique mais vu tous ses défauts originels encore régulièrement constatés, il est difficile de croire que l'humain audiophile actuel surtout en ce troisième millénaire préfère quitter la "perfection numérique" pour "l'imperfection vinylique" uniquement par effet de mode...!!!![]()
Musicalement
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Bonjour
Pourquoi quoter un post vieux de 15 jours? Peut-être parce que le théorème de Nyquist-Shannon est lui âgé de plus de 60 ans

Une nouvelle fois, amalgame entre la fréquence d'échantillonnage et quantification. Les bits et les Hz n'ont rien à voir, au moins dans un premier temps et tant que l'on n'aborde pas des questions complexes de dither et autres.
Pour le fait que la musique n'est pas faite de sinusoïdes pures, ah bon?
La décomposition en séries de Fourier permet de passer d'un signal quelconque à une somme de signaux sinusoïdaux. C'est du b a ba qu'il faudrait peut-être essayer de connaitre pour passer de la croyance à la connaissance

Entre 0 et 22KHz, il n'y a strictement aucune différence, ni en fréquences, ni en dynamique ni en transitoires, entre un échantillonage à 44.1KHz et un échantillonnage à 88 ou 96 ou 192 KHz.
De toutes façons, avec des micros qui plafonnent à 20 KHz pour l'immense majorité, il n'y a rien dans les prises de son au dessus de 20 KHz.
Les studios sont obligés d'utiliser a minima du 32 bits, et plutôt du 64 bits maintenant, parce que le mix et le mastering sont effectués avec des milliers ou des centaines de milliers ou millions d'opérations arithmétiques et que la propagation des erreurs d'arrondis de ces opérations conduisent entre autres à des distorsions audibles.
Le simple passage d'une piste de 24 bits à 16 bits ne peut pas se faire en laissant simplement tomber les 8 derniers bits.
Pour le 16/24 bits à l'écoute (ce qui n'est évidemment pas pareil que les opérations de mix/mastering), il est nécessaire de remettre aussi les choses en perspective.
Voici, ce que j'ai déjà posté, les volts en sortie de DAC standard en fonction du numéro de bit:
![[Image: 28517849332_aa462d9c76_b.jpg]](https://c5.staticflickr.com/9/8745/28517849332_aa462d9c76_b.jpg)
Sur mes deux systèmes, en downsamplant des tas de 24/X en 16/44,(seule méthode pour éviter de comparer des mix/masterings différents) il m'a toujours été impossible de faire la différence. Et pour que les volts correspondant aux bits au dessus de 16 passent le DAC, le préampli, l'ampli, les enceintes et la pièce, il faut un sacré système. Je ne connais qu'un seul système où je pense avoir entendu des différences significatives entre 16 et 24 bits.
Mais dès que l'on a du processing pour l'audition (un DSP, des logiciels de correction acoustique, ou un simple volume numérique, etc), on est à nouveau obligé de passer a minima en 32 bits pour faire ces opérations, comme en studio, avant d'envoyer la piste au DAC. Mais ce sont les calculs qui obligent à cela, et non la chaîne de reproduction standard.
Bref, entre le marketing parfois délirant autour de "l'audio HD", la nécessité de faire des calculs en 32 ou 64 bits dans les studios ou lorsqu'on fait du processing dans sa propre chaine de reproduction, les images d'Epinal du nombre de points échantillonnage ou les créneaux en sortie de DAC, le numérique me semble toujours aussi mal compris, plus de 30 ans après son apparition grand public et plus de 60 ans après Nyqvist-Shannon.
A présent, si l'on veut rester dans des "croyances" et des "certains experts ont dit que" sans jamais les nommer ni les citer, le problème est sans doute ailleurs.
Amitiés
PS: la taille du burin qui grave les Vinyles est équivalente à un échantillonnage, mais sans reconstruction rigoureuse du signal de départ lorsqu'on écoute.
S'il y a un système qui interpole très gentiment entre 2 échantillons, en donnant cette fluidité qui semble naturelle, c'est le Vinyle, pas le numérique.