Enceintes Magico

[Nicoben]

Petite caractéristique tout de même qui ne me semble pas anodine avec l’air « libre », c’est qu’en dehors du jardin dehors, cet air est celui de la pièce et c’est la pièce qui devient les parois et l’absorption de l’enceinte, on transfère le rôle pour la charge du grave, le devenir des ondes arrières des transducteurs, c’est une sorte de sous traitance à la pièce de ce que les autres essaient de gérer dans une boite

Cette liberté d’expression a donc en toute logique un prix à payer, soit d’en être conscient dans ce que l’on entend ensuite dans la pièce, soit de bien adapter la pièce aux enceintes en terme d’absorption, diffusion, matériaux, pour prendre cela en compte. C’est vrai pour toute enceinte bien sûr, mais c’est deux fois plus vrai pour les transducteurs qui officient à l’air « libre de la pièce ». Ce pourrait d’ailleurs être à priori très cohérent dans certains cas de transférer le budget caisse d’enceinte complexe et technique au budget etude et realisation de la pièce qui va autour des enceintes sans caisses…

Il me semble y avoir des conceptions moins « technologiques » mais pas moins « intelligentes » pour faire des charges dans le grave donnant un résultat naturel (opposer les techniques n’a pas de sens à mes yeux, elles sont différentes et l’expérience montre qu’aucune n’est parfaite, toutes sont soumises à compromis et Magico n’y échappe pas car la technologie choisie est là uniquement pour répondre au choix de conception effectué sur la charge, on se fixe une charge et on cherche le meilleur moyen de mener à bien les choses avec ce choix, le compromis final est celui de la charge close avec tout ce qui va avec). Par exemple une ligne acoustique aux matériaux et géométrie, écoulement d’air bien étudiée me semble en quelque sorte le fruit d’une volonté de jouer comme à l’air libre, tout en gérant intégralement l’onde arrière.