Bonjour
Je continue à partager ma découverte des enregistrements de Carlos Païta exhumés ou réédités par le Palais des Dégustateurs.
D'autres que moi suivent-ils ces éditions?
8ième Symphonies :
Une vision ultra dynamique de la Bruckner, une vision noire et Bouleversante de la Chostakovitch
Pour moi, la 8ième de Bruckner est la meilleure alternative dans un style diamétralement opposée à la vision de G Wand à Lubeck.
Bien sûr d'autres visions méritent le détour (Célibidache, Haitink..)
Jean Claude Hulot écrit à son propos dans ResMusica
"On retrouve un style de direction à nulle autre pareille dans la Symphonie n° 8 de Bruckner gravée en 1982. Païta, qui choisit l'édition Haas de la version définitive, accentue les contrastes à un point extrême. Les timbales exécutent de fracassantes déflagrations, les cuivres ont des entrées écrasantes, les tempos absorbent un rubato aux limites du raisonnable. Si Païta ne retouche pas le texte lui-même, il modifie tellement les équilibres entre les pupitres qu'on ressort abasourdi de cette lecture ultra théâtrale et cataclysmique. Rien en fait ne rappelle Furtwängler dans cette conception certes impressionnante et néanmoins très émouvante dans l'immense adagio mais qui ne ressemble à aucune autre dans la discographie. L'orchestre ne peut au demeurant pas rivaliser avec les grandes phalanges familières de ce répertoire (Amsterdam, Berlin et Vienne évidemment)."
Mickael Rudy considère la vision de Paita comme la plus représentative des ambiguités de la 8ième de Chostakovitch
Là aussi je cite JC Hulot
"En complément, l'éditeur a exhumé un concert où les mêmes interprètes appliquent un traitement comparable à la Symphonie n° 8 de Chostakovitch (1943). Là encore, Païta s'écarte du reste de la discographie ; ni vision implacablement soviétique de cette sombre page de guerre, comme Mravinsky en demeure le modèle, ni lecture occidentale et décantée comme celle, inaccessible par sa perfection hautaine, de Haitink à Amsterdam (Decca). Reste cependant comme pour Bruckner un voyage sonore très impressionnant et qui laisse l'auditeur sous le choc. Les amateurs de sensations fortes orchestrales seront comblées. Saluons l'hommage à la mémoire d'un maestro singulier en espérant que Le Palais des dégustateurs saura nous rendre les autres gravures d'origine Lodia ou Decca qui firent en leur temps la réputation de Carlos Païta."
On lira aussi avec profit la critique qu'en a fait PJ Tribot dans crescendo magasine
https://www.crescendo-magazine.be/a-la-m...los-paita/
On lira avec profit la critique de Rémy Franck dans Pizzicato (5 Diapasons)
https://lepalaisdesdegustateurs.com/pizz...t-bruckner
Je continue à partager ma découverte des enregistrements de Carlos Païta exhumés ou réédités par le Palais des Dégustateurs.
D'autres que moi suivent-ils ces éditions?
8ième Symphonies :
Une vision ultra dynamique de la Bruckner, une vision noire et Bouleversante de la Chostakovitch
Pour moi, la 8ième de Bruckner est la meilleure alternative dans un style diamétralement opposée à la vision de G Wand à Lubeck.
Bien sûr d'autres visions méritent le détour (Célibidache, Haitink..)
Jean Claude Hulot écrit à son propos dans ResMusica
"On retrouve un style de direction à nulle autre pareille dans la Symphonie n° 8 de Bruckner gravée en 1982. Païta, qui choisit l'édition Haas de la version définitive, accentue les contrastes à un point extrême. Les timbales exécutent de fracassantes déflagrations, les cuivres ont des entrées écrasantes, les tempos absorbent un rubato aux limites du raisonnable. Si Païta ne retouche pas le texte lui-même, il modifie tellement les équilibres entre les pupitres qu'on ressort abasourdi de cette lecture ultra théâtrale et cataclysmique. Rien en fait ne rappelle Furtwängler dans cette conception certes impressionnante et néanmoins très émouvante dans l'immense adagio mais qui ne ressemble à aucune autre dans la discographie. L'orchestre ne peut au demeurant pas rivaliser avec les grandes phalanges familières de ce répertoire (Amsterdam, Berlin et Vienne évidemment)."
Mickael Rudy considère la vision de Paita comme la plus représentative des ambiguités de la 8ième de Chostakovitch
Là aussi je cite JC Hulot
"En complément, l'éditeur a exhumé un concert où les mêmes interprètes appliquent un traitement comparable à la Symphonie n° 8 de Chostakovitch (1943). Là encore, Païta s'écarte du reste de la discographie ; ni vision implacablement soviétique de cette sombre page de guerre, comme Mravinsky en demeure le modèle, ni lecture occidentale et décantée comme celle, inaccessible par sa perfection hautaine, de Haitink à Amsterdam (Decca). Reste cependant comme pour Bruckner un voyage sonore très impressionnant et qui laisse l'auditeur sous le choc. Les amateurs de sensations fortes orchestrales seront comblées. Saluons l'hommage à la mémoire d'un maestro singulier en espérant que Le Palais des dégustateurs saura nous rendre les autres gravures d'origine Lodia ou Decca qui firent en leur temps la réputation de Carlos Païta."
On lira aussi avec profit la critique qu'en a fait PJ Tribot dans crescendo magasine
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On lira avec profit la critique de Rémy Franck dans Pizzicato (5 Diapasons)
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Thierry , Grenoble
Retrouver à domicile l'émotion du spectacle vivant.
(La tanière de "l'Hermite" #47:
https://forum-hifi.fr/thread-18111-post-...#pid748315
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(La tanière de "l'Hermite" #47:
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