08-06-2017, 01:11 AM
(Modification du message : 08-06-2017, 07:02 AM par Musicalbox.)
Vous mélangez deux choses différentes :
- l'instrument doit avoir une couleur, d'ailleurs c'est tout ce qui fait son intérêt on le choisit pour ça !!
- la restitution électronique ne doit en aucun cas filtrer ou rajouter, son rôle est de transmettre au maximum mais sans rajouter de typologie.
Sinon ça finit en n'importe quoi.
Il ne faut pas mélanger oes fonctions.
Mais il y a une sorte de nostalgie de l'audiophile qui aurait aimé être de l'autre côté du paysage, et qui "joue avec son système" croyant se rapprocher de la musique, alors qu'il s'éloigne de sa réalité.
Un système n'est pas un instrument de musique.
Ce n'est pas son rôle, son rôle est d'être un serviteur qui ne déforme ni ne trahit.
Donc tout passer avec transparence, ne pas faire de rétention, ne pas sur-colorer.
Après chacun fait ce qu'il veut chez lui.
Quand je suis devant le piano j'en attends qu'il ait sa couleur, ses timbres,
quand je suis devant le système j'en attends qu'il respecte la vérité de ces timbres.
Dans le premier cas on fait la musique,
dans le deuxième on la restitue sans la déformer.
Quant au niveau de définition, je ne vois pas comment on peut prétendre aimer la musique en limitant volontairement le niveau de définition, ce qui revient à perdre au passage des plans sonores, ne pas tout sortir de ce que le musicien a enregistré, perdre les fins de sons où l'on trouve tant d'intentions émotionnelles, etc....
Aimer la musique c'est justement la vouloir telle qu'elle est dans sa réalité : une bande passante extraordinaire, donc aussi des aigus qui filent très haut très fin, la précision qui permet d'avoir dans l'ébauche d'un souffle l'intention de l'artiste, la rapidité qui permet de préserver l'authenticité de l'attaque (la fraction de seconde qui détermine le timbre), les très grands écarts dynamiques qui éclatent dans l'instant, la ressource qui permet de restituer l'énorme palette des nuances expressives, etc...
Comment peut-on prétendre aimer la musique en trahissant sa matière ??
Il n'y a que des audiophiles pour décider de tronquer le message musical et de faire le tri des constituants du son et des plans sonores.
L'amoureux de la musique au contraire la veut au plus proche de sa réalité.
L'émotion est d'autant plus forte lorsque le réalisme permet d'accéder à toutes les subtilités.
Il n'y a que des audiophiles pour vouloir séparer les caractéristiques du matériel et l'émotion !
C'est une manie.
Elles ne font qu'une : plus le matériel est performant plus il passe d'émotion.
Émotion : viscérale pas intellectuelle.
La musique est un jeu de sensations, si on l'ampute elle est juste abimée.
PS
Lorsqu'un système impeccablement transparent est capable de restituer la plénitude de la matière, c'est là qu'on atteint un niveau de présence et de réalisme époustouflant.
- l'instrument doit avoir une couleur, d'ailleurs c'est tout ce qui fait son intérêt on le choisit pour ça !!
- la restitution électronique ne doit en aucun cas filtrer ou rajouter, son rôle est de transmettre au maximum mais sans rajouter de typologie.
Sinon ça finit en n'importe quoi.
Il ne faut pas mélanger oes fonctions.
Mais il y a une sorte de nostalgie de l'audiophile qui aurait aimé être de l'autre côté du paysage, et qui "joue avec son système" croyant se rapprocher de la musique, alors qu'il s'éloigne de sa réalité.
Un système n'est pas un instrument de musique.
Ce n'est pas son rôle, son rôle est d'être un serviteur qui ne déforme ni ne trahit.
Donc tout passer avec transparence, ne pas faire de rétention, ne pas sur-colorer.
Après chacun fait ce qu'il veut chez lui.
Quand je suis devant le piano j'en attends qu'il ait sa couleur, ses timbres,
quand je suis devant le système j'en attends qu'il respecte la vérité de ces timbres.
Dans le premier cas on fait la musique,
dans le deuxième on la restitue sans la déformer.
Quant au niveau de définition, je ne vois pas comment on peut prétendre aimer la musique en limitant volontairement le niveau de définition, ce qui revient à perdre au passage des plans sonores, ne pas tout sortir de ce que le musicien a enregistré, perdre les fins de sons où l'on trouve tant d'intentions émotionnelles, etc....
Aimer la musique c'est justement la vouloir telle qu'elle est dans sa réalité : une bande passante extraordinaire, donc aussi des aigus qui filent très haut très fin, la précision qui permet d'avoir dans l'ébauche d'un souffle l'intention de l'artiste, la rapidité qui permet de préserver l'authenticité de l'attaque (la fraction de seconde qui détermine le timbre), les très grands écarts dynamiques qui éclatent dans l'instant, la ressource qui permet de restituer l'énorme palette des nuances expressives, etc...
Comment peut-on prétendre aimer la musique en trahissant sa matière ??
Il n'y a que des audiophiles pour décider de tronquer le message musical et de faire le tri des constituants du son et des plans sonores.
L'amoureux de la musique au contraire la veut au plus proche de sa réalité.
L'émotion est d'autant plus forte lorsque le réalisme permet d'accéder à toutes les subtilités.
Il n'y a que des audiophiles pour vouloir séparer les caractéristiques du matériel et l'émotion !
C'est une manie.
Elles ne font qu'une : plus le matériel est performant plus il passe d'émotion.
Émotion : viscérale pas intellectuelle.
La musique est un jeu de sensations, si on l'ampute elle est juste abimée.
PS
Lorsqu'un système impeccablement transparent est capable de restituer la plénitude de la matière, c'est là qu'on atteint un niveau de présence et de réalisme époustouflant.